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Voyage au Burkina Faso du 10 au 13 janvier 2019

Isabelle Giri et Léa Yahiel

Objectifs de la mission 

- Faire un point sur le fonctionnement et l’état du foyer étudiant un an après la construction, vérifier la réalisation des travaux demandés il y a un an et évaluer les besoins d’aménagement.

- Voir les 19 jeunes soutenus par CapEtudes pour cette année scolaire 2018-2019, en particulier les 5 nouveaux, et saluer leurs parents ou tuteurs ;

- Acheter du tissu wax pour pouvoir poursuivre l’opération de couture solidaire 

 

Financement du voyage : fonds personnels des participantes.

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Jeudi 10 janvier : arrivée dans la soirée à Ouagadougou

Apollinaire Zoungrana et Odilon Lompo nous accueillent à l’aéroport, avec heureusement un véhicule assez grand, emprunté à un ami, pour transporter plus de 100 kgs dans nos 5 valises !

Nous retrouvons le foyer, en parfait état autant que la lumière des téléphones et des lampes solaires permet d’en juger. Les plantations ont incroyablement poussé. Accueil chaleureux des jeunes, nous nous connaissons bien maintenant. Nous y dormons pour la première fois, avec un mélange de fierté et d’émotion, et les bruits de la nuit de Ouaga, si différents des nôtres.

Vendredi 11 janvier : déplacement à Sourgoubila

Nous partons déjeuner à Sourgoubila avec Odilon et Apollinaire. La piste n’a pas changé, ni le seul maquis où nous attendent les nouveaux jeunes intégrés dans CapEtudes : Marc en 2nde C, avec son papa, Zamanomma avec sa maman et Sébastien avec Elie, son tuteur. Ils sont tous les deux en 5e, au collège privé car il n’y avait plus de place dans le public quand CapEtudes a permis qu’ils continuent leurs études. Mais Apollinaire a négocié un rabais sur le tarif, pour rester dans les possibilités de capEtudes. Les mamans d’Alice et de Justine nous offrent des tissus de leur confection. Guy et Noufou nous rejoignent aussi pour partager le riz traditionnel.

Visite de la maison d’Elie, qui loge Guy et Sébastien. Les jeunes construisent à côté une petite case pour eux, il ne manque plus que le toit. Apollinaire nous montre aussi son pied à terre à l’entrée de Sourgoubila.

Passage par le centre de Ouata pour acheter du tissu pour les couturières françaises qui aident CapEtudes en confectionnant des objets. Retour au foyer à la nuit tombée, où nous attendent des spaghettis cuisinés par Robert.

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Samedi 12 janvier : déplacement à Mogtedo

Bibata nous a préparé un délicieux petit déjeuner, une omelette aux oignons et du pain frais. Nous allons rendre visite à Djewariatou, qui vient d’accoucher d’une 2e petite fille, Saidatou, toute mignonne. Djewariatou a courageusement repris le chemin du lycée. Son mari nous invite à partager le repas, et nous offre des « sucreries », boissons fraiches bienvenues. Grâce au sens du contact d’Apollinaire et Odilon, il se montre très ouvert et d’accord pour que Djewariatou poursuive ses étude

 

Après un arrêt au marché de Mogtedo, nous retrouvons le grand frère de Moussa qui nous attend au bord de la route pour nous conduire chez eux, dans un petit village proche. Moussa vient de rejoindre CapEtudes grâce à ses parrains français, Paule et Gilles, et peut ainsi poursuivre sa scolarité en 4e. Il a beaucoup grandi depuis son séjour chez eux, c’est un bel adolescent, qui oublie sa timidité pour nous faire part de ses excellentes notes. 

Dimanche 13 janvier 

La fête du dimanche au foyer devient une tradition bien sympathique : un copieux déjeuner réunit tous les jeunes installés au foyer et Salam qui a fait le trajet depuis Fada. Les deux élèves gendarmes n’ont malheureusement pas de permission pour se joindre à nous.

 

C’est l’occasion de longues discussions sur leur avenir, beaucoup n’ont pas obtenu leur premier choix d’orientation  à l’université publique. Ils sont un peu déçus. A CapEtudes de les motiver et aussi de les aider à s’adapter à cette nouvelle vie dans la capitale, immense et si différente de leurs villages de brousse. 

Nous travaillons avec Odilon et Apollinaire sur les prochains travaux à planifier. Il faut améliorer l’équipement du foyer avec du mobilier, une installation électrique collective, un accès Internet... Avec 11 occupants, le foyer est déjà trop rempli, trois chambres abritent 3 jeunes au lieu de deux. Nous demandons donc des devis pour préparer un dossier de construction du 2e étage.

Nos amis nous font part aussi de nouveaux projets, plus ambitieux mais tout à fait dans les objectifs de CapEtudes. 

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Bilan

Nous repartons heureuses et rassurées. Le bâtiment est en parfait état, le fonctionnement de CapEtudes au Burkina toujours très satisfaisant, nos deux correspondants font un travail formidable d’encadrement des jeunes et de suivi du budget. Tous les boursiers ont des résultats scolaires très satisfaisants et s’épanouissent en grandissant au sein de l’association. 

Reste maintenant à trouver de nouveaux financements pour poursuivre notre action ! 

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Voyage au Burkina Faso du 27 janvier au 4 février 2018

Isabelle Giri et Claudie Verner

Objectifs de la mission 

- Superviser les derniers travaux du foyer étudiant à Ouagadougou, évaluer les besoins pour l’aménagement et l’inaugurer officiellement 

- Rendre visite aux 16 boursiers pour des entretiens individuels et saluer leurs parents ou tuteurs ;

- Rassembler tous les boursiers pour une sortie culturelle d’une journée ;

- Acheter des tissus wax pour renouveler l’opération de couture solidaire avec le magazine Modes & Travaux. 

Financement du voyage : fonds personnels des participantes.

Samedi  27 janvier,  20h50 : arrivée à Ouagadougou

- Accueil par nos correspondants Apollinaire Zoungrana et Odilon Lompo

- Installation dans la résidence privée de notre hôte français

Dimanche 28 janvier : déplacement à Fada N’Gourma

- 5h30 du matin, départ en voiture vers Fada N’Gourma, à 230 km à l’est de Ouaga, pour rencontrer les 4 boursiers qui y résident. Quatre heures de trajet sur du goudron, mais aussi de la piste et une route défoncée 

- Premier stop en sortant de Ouaga pour une visite express du foyer bientôt terminé. Pour la première fois, nous le voyons en « vrai » ! Il est beau, solide et bien bâti, comme nous l’avons voulu. Moment magique !

- Arrivée à Diapango, 15 km avant Fada, pour rencontrer Salam, élève de 4e et boursier de Cap Etudes depuis 3 ans. Après une heure de discussion, on l’embarque pour la journée avec nous dans la voiture. Il apprend à boucler sa ceinture de sécurité ;) Sans doute une première pour lui. 

Lundi 28 janvier, rédaction du règlement intérieur du foyer et suivi des travaux

- Matinée de travail avec Apollinaire. Nous passons en revue chaque mot du règlement intérieur pour trouver le bon niveau d’exigence. Nous souhaitons être suffisamment ferme pour que le foyer soit un lieu de vie et d’études calme et sécurisant, tout en respectant la liberté d’agir de nos boursiers étudiants. Sans compter que notre vision européenne de la réalité africaine est forcément subjective. Ces échanges sont donc aussi enrichissants pour nous que nécessaires.

- Retour sur le chantier pour une visite approfondie avec Mathieu, le chef maçon, et Patrice l’architecte. Les 4 studios sont en phase de finitions, mais il reste encore la chape des sanitaires à poser et tout le travail de plomberie. Tout doit être fait en une semaine. On nous assure que les délais seront tenus, pour que l’inauguration puisse avoir lieu le week-end prochain. 

- Arrivée à Fada et arrêt à la boutique de légumes de la maman d’Alexandre, élève de terminale D. C’est la 4e fois que nous nous saluons. Les échanges sont maintenant cordiaux et ouverts. Alexandre nous confie ses projets post-bac : une faculté d’agronomie. Quelle bonne idée ! Il évoquera un peu plus tard aussi le concours de l’école de police. Il a encore un peu de temps pour se décider… 

- Alexandre nous rejoint dans la voiture lui-aussi, pour rejoindre Robert, élève de 1ère technique Génie Civil, dans la cour familiale. Ses deux parents sont là. C’est une première rencontre. Echange de remerciements et d’hommages au brillant travail de ce courageux jeune homme, handicapé par une surdité à l’oreille droite.

- Dernière visite à Fanta, dans la cour de sa maman. La jeune femme, particulièrement ouverte et communicante, est élève en 2nde technique « Marketing ». Une filière qui lui va comme un gant !

- En début d’après-midi tout le monde se retrouve dans un maquis pour déjeuner d’un « riz gras » et d’une « sucrerie » (des sodas !), avant de reprendre la route vers Ouaga. L’objectif de Mathurin notre chauffeur est de rentrer avant la nuit car les routes sont dangereuses. Beaucoup de vélomoteurs chargés de nombreux paquets circulent sans lumière, tandis que camions et bus foncent sur cette route très fréquentée qui rejoint le Niger. 

Mardi 29 janvier : achats et cours de français dans une classe de terminale

- Matinée au marché centrale de Ouagadougou avec Marguerite, boursière de Cap Etudes, diplômée d’une école de couture, actuellement en apprentissage dans un atelier. Elle sera aussi une des premières locataires du Foyer. Nous achetons tous les ustensiles dont elle aura besoin pour se faire à manger et laver son linge. Nous choisissons aussi ensemble des tissus wax pour l’opération de Couture solidaire qui sera organisée au printemps avec le magazine Modes & Travaux.

- Après-midi dans un lycée où Apollinaire est professeur de français. Notre ami, qui aime bien nous challenger, nous demande de donner un cours à ses 80 élèves de terminale littéraire. Thème libre… Ce sera « Comment devenir plus intelligent en prenant soin de son cerveau » puis une séance de questions. Ouf… ils ont été attentifs.

- Sur le chemin du retour, achat de 3 tables d’étude et de chaises pour le foyer. Elles seront livrées le lendemain matin en moto-taxi.

Mercredi 30 janvier : visite à l’atelier de couture et suivi du chantier

- Rencontre avec Clarisse, la maîtresse d’apprentissage de Marguerite, dans son atelier de couture. Elle est très satisfaite de son apprentie qui travaille à ses côtés depuis 4 mois, et lui transmet beaucoup de notions. Marguerite est, elle, très fière de montrer ses réalisations.

- Suivi du chantier. Les reprises de façades sont en cours, tout comme la peinture. Ça avance !

Jeudi 1er février : déplacement à Sourgoubila

- Suivi du chantier puis départ pour Laye, où nous déjeunons avec les 4 lycéennes élèves de terminales D. Retrouvailles chaleureuses, échanges autour de leurs projets post-bac puis retour en cours pour elles. Nous rencontrons Paul, élève brillant de la même classe, qui pourrait rejoindre le foyer à la rentrée prochaine.

- Pendant qu’elles planchent sur un contrôle de philo, nous rejoignons Sourgoubila, à 15 km de piste, pour rencontrer 3 autres boursiers : Noélie élève de terminale littéraire, ainsi que Guy et Noufou, élèves de 3e. Nous rendons également visite aux mères des élèves de Laye, qui habitent ici.

- En soirée, retrouvailles avec les 4 filles de Laye pour faire des réserves à l’épicerie puis dîner ensemble dans la maison que Cap Etudes loue pour elles depuis 3 ans. Elles sont ravies des livres que nous avons apportés, ces « documents » sont des trésors ici. Elles nous préparent un plat de spaghettis délicieux que nous dégustons dehors assises sur des nattes, en papotant. On se quitte en fin de soirée en se donnant rendez-vous le surlendemain pour la sortie culturelle.

Vendredi 2 février : coup de chaud sur le chantier !

- C’est l’heure des dernières finitions, des derniers calages, et forcément –comme pour tous les travaux- des dernières tensions ! La chape de la salle-de-bains est coulée et les sanitaires posés, mais la personne qui doit raccorder notre installation au réseau d’eau se fait attendre… Et le portail d’entrée doit encore être posé. Toute l’équipe met les bouchées doubles et une opération commando est lancée pour qu’un ouvrier recruté spécialement creuse le puisard à coup de pioches avant la nuit.

- Organisation de la sortie culturelle du lendemain avec tous les boursiers, et de l’inauguration du Foyer fixée au dimanche.

- Achat d’arbres et arbustes qui apporteront de l’ombre et des fruits dans la cour du foyer.

- Retrouvailles avec Alain, premier boursier de Cap Etudes, aujourd’hui ingénieur en génie civil. Il est fier de nous montrer le premier bâtiment qu’il a construit, et nous heureuses de lui faire visiter le foyer. Alain creuse le premier trou de plantation d’un arbre, importante contribution symbolique au foyer.

- Accueil en soirée des boursiers de Fada et de Mogtedo arrivés avec le car régional. Leur découverte du foyer, de l’eau courante et des sanitaires est un grand moment d’émotion.

Samedi 3 février : sortie à Bazoulé et à l’université de Ouagadougou

- Déjeuner et visite à la mare sacrée aux crocodiles de Bazoulé. Séance de frissons quand tout le monde veut poser assis sur un énorme reptile. Les boursiers originaires de deux régions différentes font connaissance.

- En fin d’après-midi, découverte de l’université de Ouagadougou. Bibata, qui y étudie l’anglais, nous sert de guide. Chacun se fait photographier dans l’amphi.

- Retour au Foyer et accueil des parents arrivés de Fada par le bus du soir.

- Dîner au foyer pour les boursiers ; nous les laissons entre eux. La journée a été riche d’expériences et de découvertes pour tous.

Bilan

Mission accomplie. Le foyer existe, son fonctionnement est lancé, les jeunes boursiers peuvent y étudier. Reste maintenant à trouver de nouveaux financements pour poursuivre notre action !

A court terme : boucler le budget de la prochaine année scolaire, et poursuivre l’aménagement du Foyer avec notamment l’installation de panneaux solaires.

A moyen terme : construire le 2e étage du foyer pour doubler sa capacité d’accueil, grâce à l’appui de Fondations d’entreprise.

Dimanche 4 février : Jour de J de l’inauguration !

- Tout le monde prend place sous la grande tente installée devant le foyer, l’inauguration peut commencer ! Apollinaire et Odilon prennent la parole, ainsi qu’un représentant des jeunes de Cap Etudes, deux représentants des parents, ainsi que nous, les fondatrices de Cap Etudes. Les discours sont traduits dans les deux dialectes des régions de Fada et Sourgoubila. 

- Les discours sont suivis par l’ouverture symbolique du portail et la visite du chantier, puis un déjeuner délicieux préparés par une voisine. Les discussions vont bon train. Chacun se réjouit de l’existence de ce foyer qui va permettre aux jeunes d’étudier dans les meilleures conditions possibles.

- En fin d’après-midi, les jeunes de Sourgoubila sont raccompagnés au village en mini bus, tandis que ceux de Fada prennent le car régional. C’est le moment de lire attentivement le règlement intérieur avec les premiers occupants du foyer : Bibata, Marguerite et Adama.

- En soirée : réunion de débriefing avec Apollinaire et Odilon, et départ vers l’aéroport.

Voyage au Burkina Faso du 14 au 19 décembre 2016

Isabelle Giri et Léa Yahiel

Mercredi 14 décembre 

 

Notre avion atterrit à Ouagadougou à 20h, chargé de nos 92kg de bagages. Nos partenaires Odilon et Apollinaire nous attendent à l’aéroport ! Nous leur remettons déjà deux grosses valises remplies de choses variées pour le Burkina. 

Jeudi 15 décembre 

- Départ pour Laye avec Apollinaire et Amadou au volant, à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. En chemin, nous passons chercher Bibata, qui effectue avec nous le trajet jusqu’à Laye ! Elle attend que ses cours d’anglais commencent à l’université de Ouagadougou, et peut donc passer un peu de temps avec nous. 

- Arrivée à Laye, dont nous visitons le lycée scientifique et rencontrons la proviseur, qui veille sur les quatre protégées de Cap Etudes qui y étudient, Asséta, Justine, Neymata et Alice, et se félicite de leurs excellents résultats. Nous nous rendons ensuite avec elles dans la maison que leur loue l’association, non loin du lycée, et saluons les voisins, avant d'aller déjeuner tous ensemble dans un restaurant de Laye : riz, sauces et "sucreries" (coca ou fanta) pour tout le monde !

- Puis Apollinaire nous laisse entre filles, nous passons l’après-midi et la nuit toutes les sept dans leur maison. Les seuls meubles sont quelques nattes étendues sur le sol et un tableau noir offert par l'association. En regardant les cahiers des filles, nous constatons que les programmes sont similaires aux programmes français, ce qui est très impressionnant au vue des conditions de vie. Nous allons faire quelques courses et préparons un délicieux diner toutes ensemble. Un vrai beau moment d’échange !

Vendredi 16 décembre 

- Les quatre filles sont parties au lycée très tôt, car leurs cours commencent à 7 heures, en nous ayant fait la surprise d'un super petit déjeuner. Nous partons de notre côté avec Bibata à Sourgoubila, dont nous visitons le collège-lycée littéraire, où quatre autres protégés de Cap Etudes étudient. Nous échangeons avec le proviseur qui nous fait visiter une salle de classe et nous parle de son projet de construction d'une bibliothèque. Nous essaierons de revenir avec des livres. C’est la fin du trimestre, tout le monde est bien occupé à remplir les bulletins ! 

- Nous rendons ensuite visite aux familles d’Alice et de Justine. Les deux mamans nous remettent alors un magnifique pagne tissé par leurs soins. Nous rencontrons Elie, le tuteur de Guy, qui tient une petite pharmacie, et à qui nous remettons des soins pour Edmond, le petit frère d'Alice. Nous faisons également la rencontre du tuteur de Neymata, qui la logeait avant qu'elle ne soit dans la maison de Cap Etudes. Nous visitons la maison de Bibata, et rencontrons sa grande soeur. Leurs deux parents sont malheureusement décédés. Les trois poulets offerts témoignent généreusement de l'importance qu'ils accordent au soutien de Cap Etudes. 

- Ensuite, nous déjeunons tous ensemble, avec les filles de Laye, Bibata, et les élèves de Sourgoubila : Guy et Noufou qui sont en troisième, ainsi que Noélie et Adama -nouveau dans Cap Etudes à la rentrée 2016 - qui sont en terminale. Un beau moment tous ensemble !

- Sur la route du retour, nous nous arrêtons rencontrer le père d’asséna, qui s’occupe d’un magnifique maraicher, dont il nous offre des tomates et des concombres !  Nous rentrons ensuite à Ouagadougou.

Samedi 17 décembre 

 

- Après avoir rencontré la famille d'Odilon, départ pour Fada N’Gourma avec Odilon et Apollinaire, à 220 kilomètres de Ouagadougou.

- À mi-chemin, nous rencontrons Djewariatou à Mogtedo, que l'on intégrera complètement à Cap Etudes à la rentrée 2017 si elle souhaite continuer au lycée. Elle est en troisième, met plus d’une heure de trajet pour aller au collège, et sa mère est malade. Nous lui remettons une lampe solaire, elle ira acheter un vélo à Ouagadougou avec Apollinaire après notre départ. Nous nous arrêtons ensuite chez Apollinaire, à Koupéla. 

- En approchant de Fada, nous nous arrêtons rencontrer Salam, le benjamin de Cap Etudes, ainsi que sa grande soeur. Mais il fait déjà nuit et nous ne pouvons pas le voir longtemps, nous nous arrêterons de nouveau au retour.

- Nous arrivons ensuite à Fada, où nous dinons d’un délicieux poisson local en compagnie de tous les élèves de Fada : Fatimata, Marc, Alexandre et Robert, ainsi qu’Olivier, le tuteur de ce dernier. Un agréable moment ! 

Dimanche 18 décembre 

 

- Nous rendons tout d’abord visite à Robert, chez son tuteur Olivier, et rencontrons sa maman. Nous lui remettons la prothèse auditive offert par l’association Audition Solidarité. Robert est très heureux, il est vraiment difficile pour lui de suivre les cours en entendant que d’une oreille, dans des classes qui peuvent compter jusqu’à 60 ou 70 élèves ! 

- Nous allons ensuite chez Marc, à qui nous remettons quelques provisions. Nous discutons avec lui de ses projets et de ses envies. 

- Ensuite, direction la maison d’Alexandre ! Après avoir échangé un peu, il nous fait visiter le célèbre marché au bétail de Fada, où sa maman vend des condiments. C’est très impressionnant ! 

- Nous croisons aussi la maman de Marc, qui travaille dans un hôtel de Fada. Que de sourires !

- Enfin, nous rendons visite à Fatimata, surnommée Fanta, et rencontrons sa maman. 

- Puis, c’est le départ pour Ouagadougou. Sur le chemin, nous nous arrêtons pour revoir Salam, avec qui nous pouvons discuter plus longuement.  

Lundi 19 décembre 

 

- Nous allons au grand marché central de Ouagadougou acheter des pagnes pour notre opération « Un max de fax » de cette année, en compagnie de Marguerite, dont l’aide et les conseils sont très précieux. Elle nous a apporté une surprise : deux très jolies tenues qu’elle a cousues elle même. C’est également l’occasion d’échanger avec elle, qui étudie dans une école de couture à Ouagadougou. 

- Ensuite, nous allons visiter la parcelle qu’Odilon et Apollinaire ont sélectionnée pour la construction du foyer étudiant de Cap Etudes à Ouagadougou ! La parcelle est parfaitement adaptée, dans un quartier en plein développement. Une fois rentrées à Paris, nous leur avons donné notre feu vert pour lancer l’achat du terrain. 

-Puis c’est le départ, direction l’aéroport où Apollinaire nous accompagne… Nous avons rencontré et échangé avec tous les boursiers actuels de Cap Etudes, et appris à connaître leurs quotidiens et leurs projets. Un magnifique voyage ! Un immense merci à Apollinaire et Odilon pour le travail génial qu'ils effectuent sur place avec tous les jeunes, et pour le temps qu'ils nous ont consacré. 

Voyage au Burkina Faso du 19 au 26 mars 2016

Claudie Verner

Objectifs de la mission :

-rencontrer chacun des 15 boursiers à son domicile, avec ses parents pendant cette période de vacances scolaires. Point sur la scolarité, l’évolution des boursiers et l’adhésion des parents au projet pédagogique de Cap Etudes ;

-repérer des sites d’implantation du futur Foyer étudiant de l’association ;

-visiter l’université de Ouagadougou ;

-rendre compte de cette visite en direct aux amis et partenaires de l’association via Facebook.

Participant : Claudie Verner.

Financement du voyage : personnel.

Samedi 19 mars, 18h30

-Atterrissage dans la soirée

-Accueil par Apollinaire et Odilon, partenaires bénévoles de Cap Etudes au Burkina Faso -Installation dans la maison de notre hôte français.

Dimanche 20 mars, 6h du matin

-Départ pour Fada-N’Gourma, à 230 km à l’est de Ouagadougou, à la rencontre de 5 boursiers, dont Salam et Robert, 2 nouveaux intégrés en septembre 2015. Trajet dans la voiture d’Odilon.

 

-Rencontre avec Salam, élève de 6e (photo) dans son village, à 25 km de piste de Fada ; sa maman et une vingtaine de proches nous accueillent devant la concession.

 

-Rencontre avec Robert, élève de 3e à Fada, chez l’oncle qui l’héberge à proximité de son école, en échange de son aide dans son atelier de menuiserie, après l’école et pendant les vacances.

 

-Rencontre avec Marc, élève de 1ière D à Fada, ainsi que de sa maman, de ses deux sœurs et de son frère. Promenade et discussion autour de la maison.

 

-Dîner le soir dans un maquis avec 4 des 5 boursiers de Fada (le plus jeune, Salam, est resté en brousse avec sa maman) puis enregistrement d’une vidéo de soutien pour la construction du Foyer étudiant de Ouagadougou, à l’attention des bailleurs de fond.

Lundi 20 mars : Odilon est rentré à Ouagadougou pour son travail, Apollinaire et moi nous déplaçons avec la moto d’un ami

-Rencontre avec Fatimata (élève de 3ème), chez elle, visite à pieds des environs et de son collège où elle participe à des cours de soutien, pendant les vacances.

 

-A nouveau rencontre et discussion avec Marc (photo) qui nous fait part de ses projets d'avenir.

 

-Départ pour Ouaga en car avec Apollinaire. Stop à Zorgho pour saluer le directeur de l’école primaire de Zinado qui fut notre premier contact au Burkina Faso. Fin du trajet en Dina, ces mini-bus locaux surchargés. Ambiance tendue en raison d’un barrage de kogleweogo (des milices privées qui manifestent après l’arrestation par la police de deux des leurs). Notre chauffeur quittera la route pour contourner le barrage par la piste. Audacieux mais efficace.

Mardi : départ au matin pour Sourgoubila, à 35 km à l’ouest de Ouagadougou, où vivent 9 boursiers. Déplacement avec la mobylette d’Apollinaire.

-Premier arrêt dans la concession d’Asséta (élève de seconde scientifique), quelques kilomètres avant Sourgoubila. Rencontre avec ses parents puis balade en vélo toutes les deux pour visiter les maraîchages voisins, son ancienne école primaire et le marché du village.

 

-Arrêt suivant chez Neymata (élève de seconde scientifique), dans Sourgoubila. Rencontre avec sa maman et son petit-papa (le petit frère de son papa décédé).

 

-Poursuite des visites chez Alice (élève de seconde scientifique), dans Sourgoubila. Rencontre avec ses frères et sœurs, sa maman et son papa. Déplacement au village pour changer un pneu de son vélo.

 

-Au marché, rencontre avec la maman de Justine qui vend le dolo (une bière locale) qu’elle fabrique. Retour chez elle à quelques pas du centre du bourg et retrouvailles avec Justine.

 

-Dernière visite de la journée chez Bibata, élève de terminale Littéraire (à droite sur la photo), qui vit seule dans une maison louée avec sa sœur Rasmata, élève de seconde (à gauche sur la photo). Leur maman est décédée il y a 3 ans, et leur papa les a "laissées". Discussion sous un arbre avec 4 de leurs amies et voisines, vivant comme elles, sans parents. Elles nous apportent un délicieux plat à base de sauge et de céréales.

 

-Il est 17h, départ pour Laye, à 15 km de là, en mobylette, pour passer la nuit dans la maison louée par Cap Etudes pour 4 lycéennes. Elles ont déjà pris la route en vélo avec le coq et la pintade offerts par les parents, en remerciements. Ils seront au menu du soir, accommodés avec des oignons, des tomates et du chou ;) Un festin !

Mercredi : rencontres avec les 4 derniers boursiers de Sourgoubila et retour à Ouagadougou

-A Laye, une fois les restes du festin de la veille avalés, en guise de petit-déjeuner, visite des environs de la maison et salutations aux voisins. Détour à l’épicerie pour quelques réserves alimentaires et visite du lycée. Ce sont les vacances mais beaucoup d’élèves sont présents pour réaliser des travaux communs ou réviser en groupe.

 

-A mi-chemin entre Laye et Sourgoubila, arrêt chez Noélie, élève de 1ière Littéraire (photo). Nous la trouvons dans un « café » de brousse, en train de vendre le dolo maison. Rencontre avec sa maman et son petit-papa.

 

-Rencontre avec Guy et Noufou, élèves de 4e. Leur amitié a amené le tuteur de Guy à prendre sous sa responsabilité son ami Noufou. Les deux boursiers de Cap Etudes vivent sous le même toit, et sont dans la même classe. Ils s’entraident beaucoup.

 

-Rencontre avec Adama, élève de 1ère Littéraire. Le jeune homme, qui est chef de famille depuis le décès de son papa, n’est pas un boursier de Cap Etudes. Mais nous sommes en contact et ses excellents résultats scolaires, ainsi que sa situation familiale, nous amènent à envisager son intégration.

 

-Rencontre avec Jonas, élève de 3e. Nous l'encourageons pour le Brevet des collèges et discutons de ses projets d'avenir.

 

-Sur la route du retour, nous nous arrêtons dans les faubourgs de Ouagadougou, à l’école de couture de Marguerite, élève boursière de Cap Etudes. Elle est en 3e année et dernière année. Retrouvailles et visite de son école.

Jeudi : journée à Ouagadougou

-Visite de l’université avec Apollinaire, qui y a étudié.

 

-Visite du quartier de Barogo, où pourrait être implanté le futur Foyer étudiant de Cap Etudes, destiné à loger les bacheliers de l’association qui viendront étudier dans la capitale.

 

-Rencontre avec Alain Kaboré (photo), ancien boursier de Cap Etudes, qui a validé la partie théorique de son BTS de Bâtiment et Travaux publics en juillet 2015. Il a été accompagné pendant 3 ans par l’association. Il finalise son mémoire et s’apprête à le soutenir en avril. Il nous présente ses projets. Retrouvailles chaleureuses avec sa famille.

Vendredi : journée à Ouagadougou

-Achats de tissus Wax avec Marguerite. Ils seront transformés en accessoires et vendus au bénéfice de l’association.

 

-Rencontre avec la grande sœur de Marguerite et discussion autour de son avenir, si elle obtient son diplôme de couture.

Samedi : bilan et perspectives

 

-réunions de débriefing avec Apollinaire et Odilon, nos partenaires. Nous les remercions chaleureusement pour leur présence à nos côtés tout au long du séjour et leur implication toujours aussi forte dans notre action et nos projets.

 

-calage des prochaines missions à mener.

 

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